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Le 9 mars | Article n°26 | 1 commentaire | Laisser un commentaire

Si vous avez écouté le podcast (à 20 minutes) de France Inter sur les universités américaines peut-être avez-vous entendu parler des "fraternités". Il s'agit d'organisations fraternelles étudiantes qui pour certaines existent depuis très longue date. Elles ont souvent leurs dortoirs spécifiques regroupés dans de grandes maisons ou immeubles sur le campus, ont leurs activités "extra scolaires", et sont très sélectives (il faut être "fils ou filles de" ou que sais-je encore, avec parfois des critères d'entrée un peu douteux). En général, ces fraternités ne sont pas mixtes, on parle de Fraternités pour les garçons et de Sororités pour les filles. Certaines sont très développées, existent à l'échelle des Etats-Unis et sont découpées en plusieurs branches dans de nombreuses villes et Etats du pays. J'ai encore certainement plein de choses à apprendre à ce sujet car, sans doute comme pour vous, cela ne m'est pas du tout familier et surtout, je sens bien qu'il n'y a pas que du bon là-dedans, bien au contraire. Nicholas m'en a toujours parlé comme quelque-chose d'assez trouble. Et ce midi à la pause déjeuner une collègue les comparait d'ailleurs à des "secret societies" (sociétés secrètes). En tout cas la Fraternité qui a fait parler d'elle aujourd'hui sur les ondes, dans la presse, sur les écrans télé, les réseaux sociaux en Oklahoma, a donné des hauts le coeur à beaucoup, et moi la première:

"L'Université de l'Oklahoma a expulsé lundi l'une des plus importantes fraternités étudiantes de son campus, Sigma Alpha Epsilon (SAE), après la diffusion d'une vidéo qui montre certains de ses membres entonner une chanson ouvertement raciste. « Il n'y aura jamais un nègre dans SAE. Vous pouvez le pendre à un arbre, mais il ne sera jamais des nôtres », y chantent des étudiants à l'unisson sur l'air de « Si tu aimes le soleil ». (ici radio canada)

Mes "amis Facebook" qui étudient à OU (Oklahoma University, située dans la ville de Norman) s'insurgent, leur photo de profil se transforme en "NOT ON OUR CAMPUS" et des publications de la lettre du Président de l'Université qui condamne fermement cet acte intolérable se répandent. Vous pouvez en lire un petit peu plus ici: Lapress.ca

Un haut le coeur de plus à la lecture quotidienne des actualités en 2015...